Qu'est-ce que le PPF ?

Le parcours de performance fédérale (PPF) est la route qui mène la ou le jeune sportif, de l’apparition de ses potentialités jusqu’à, pour les meilleurs, au plus haut niveau national et international, en passant par les clubs professionnels et, pour les meilleurs des meilleurs, bien au-delà vers les sélections nationales.

Ce chemin passe par :

  • La formation initiale dans les clubs géniteurs,
  • La poursuite du travail dans les clubs formateurs,
  • L’émergence, puis les sélections départementales avec les CTF et les éducateurs départementaux,
  • Avant de franchir l’entrée en équipe de ligue,
  • Entrée au pôle espoirs, avec la 1re étape du site d'accession (Eaubonne pour les garçons, Chatenay & Fontainebleau pour les filles). 
  • 2e étape du pôle espoirs : site d'excellence (Créteil pour les garçons, Chatenay pour les filles),
  • L’entrée dans les centres de formation des clubs professionnels.


PRINCIPES GÉNÉRAUX DU PARCOURS DE PERFORMANCE

Il s’agit de combiner le maillage du territoire permettant :

  • proximité
  • concentration de l’élite
  • suivi pas à pas des meilleurs
  • lien avec le professionnalisme

Nous construisons, en partenariat avec la DTN de la FFHandball, un schéma territorial global de performance masculin et féminin.

Le parcours de performance est un parcours de :

  • SENS : Trouver les valeurs et principes qui vont guider la formation des joueurs, la philosophie du projet de formation.
  • D’ENCADREMENT : Définir, soutenir et encadrer qui conduira accompagnera les athlètes à chaque étage de la  formation; le soutien à l’emploi devra faire l’objet d’une relecture de la FFHandball. Un audit RH dans chaque territoire est à finaliser par les nouveaux territoires
  • DES STRUCTURES D’ACCUEIL : Définir les structures qui accueilleront la détection la formation, le perfectionnement, la compétition.
  • D’ÉVALUATION : Redéfinir les étapes et compétitions nécessaires pour dégager et pousser les meilleurs vers l’excellence à chaque étage.
  • DU DOUBLE PROJET : Identifier à côté du parcours sportif un parcours de formation initiale et continue adapté à chaque athlète.
  • DE SANTÉ : Garantir un suivi médical clair et traumatologique optimal ministériel et fédéral, quels que soient les étages.
  • ÉCONOMIQUE : Penser et repenser les éléments financiers, contractuels, conventionnels qui régisssent l’économie du parcours et de l’athlète.
  • RÈGLEMENTAIRE : Définir entre tous les partenaires (clubs, ligues, comités, LNH, LFH, FFHandball) les outils réglementaires qui nous permettront de faire jouer les athlètes au meilleur niveau possible, les modalités de classement en listes ministérielles et/ou fédérales.

De ce point de vue, en Île-de-France, nous sommes déjà en ordre de marche avec nos pôles (sites d'accession & site d'excellence).

Dans cet environnement, la ligue Île-de-France s'engage à ce que :

- La formation soit présente à chaque étape, notamment pour le joueur lui-même, mais aussi pour les encadrants dont on renforcera les compétences afin d’améliorer encore la qualité des pédagogues et entraîneurs au niveau des clubs et des structures départementales et régionales,

- Un travail de terrain d’accompagnement des clubs visant la performance reste un souci, une préoccupation, une constante de nos activités,

- La construction, avec les clubs visant la performance d’un centre d’entrainement départemental ou local dédié, en externat aux joueurs de l’environnement proche de ces clubs,

- Nous mettions en œuvre des accords de pratiques avec les clubs professionnels :

  • En les épaulant sur des opérations,
  • En organisant avec eux des soirées techniques,
  • En les aidant dans leurs opérations,
  • En favorisant le remplissage des salles qui doit être une préoccupation permanente de tous les instants et de tous les niveaux, la multiplication des échanges d’expérience,
  • En contractualisant, si possible, les modes de sortie des joueuses et joueurs (« draft » à l’américaine ?).

 

ÉVOLUTION DU PÔLE ESPOIRS MASCULINS FRANCILIEN DANS LE CADRE DU PARCOURS DE PERFORMANCE


AU NIVEAU LIGUE :

Deux équipes de ligue en Île-de-France – donc 36 joueurs en détection/évaluation

Une semaine de compétition inter ligues à 14 équipes (vacances de février)

 

QUELQUES ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES SUR LE PPF MASCULIN

Le pôle espoirs est composé de deux sites : accession (3e et seconde) et excellence (première et terminale).

4 années d’âge au total

Conventions possibles pôle CFPC ou clubs partenaires 4 cadres

    • Ouverture systématiquement les structures pôle espoirs site "d'accession" aux athlètes de 14 ans (3e), 1er niveau de « concentration-regroupement » des athlètes détectés.
    • Regrouper les plus forts potentiels de plus de 15 ans, détectés au travers des stages nationaux et des sélections France U17, dans les pôles espoirs site "d'excellence".
    • Adosser si possible les sites d'excellence à un CFCP agréé.
    • Accompagner les athlètes vers France A au travers le dispositif "Espoirs Fédéral" renforcé.
    • Les C de F des Clubs Professionnels sont intégrés dans le PPF programme excellence.
    • Un conventionnement renforcé entre les pôles et les C de F de Clubs Professionnels est mis en place pour garantir la qualité optimale de formation sous pilotage fédéral.
    • Le PPF masculin s'appuie sur les "Pôles Espoirs" avec un pôle espoir par territoire :
    • Les "sites d'accession", maillage de proximité pour les 14 - 15 ans et veille pour les 16 - 17 ans
    • Les "sites d'excellence", concentration des athlètes identifiés de 16 et 17 ans, exceptionnellement 15.
    • Le territoire représente 15.2 % des effectifs masculins licenciés de moins de 18 ans et bénéficie d’un réseau de clubs de D1 et de D2 important

 

QUELQUES ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES SUR LE PPF FÉMININ

  • La dynamisation de la tranche 16-17 en 1re/Terminale est l’axe prioritaire avec le renforcement de l’accompagnement personnalisé des espoirs fédérales : conserver la force de notre maillage du Territoire, tout en concentrant et en accompagnant mieux notre élite de 16-17 ans vers le professionnalisme.
  • Le suivi pas à pas des meilleurs est l’enjeu majeur.
  • C’est le parcours de l’athlète qui est premier, il nécessite le respect des rythmes de chacune dans un niveau progressivement densifié. La volonté de la DTN est donc d’offrir à chacune, les conditions de pratique qui correspondent le mieux à sa progression et à l’émergence de son projet. Ainsi les années de 4e, 2de, Terminale, donc à 13, 15, 17 ans, sont considérées comme des années de « tuilage » où les athlètes pourront selon leur maturité être dans différents niveaux du PPF.
  • Une labellisation d’un ou plusieurs sites d’Accession réservés aux 13 ans (4e) les plus prometteurs, prioritairement aux 14 ans (3e), et aux 15 ans (2de) à fort potentiel mais à maturité plus tardive et pouvant prétendre intégrer l’année suivante un site d’Excellence
  • D’un maximum (donc éventuellement zéro) site d’Excellence réservé aux 15 ans les plus matures, les 16 ans (1ères) et 17 ans (Terminale).
  • Le site d’Excellence répondra à un cahier des charges qualitatif dans l’accompagnement humain, médical, scolaire et évidemment sportif des athlètes tant en termes de personnel que d’infrastructure.
  • Des structures associées de club pourront par convention annuelle accueillir avec aval DTN les 17 ans les plus matures.
  • Associés à un suivi régulier, les compétitions de détection et les stages nationaux sont des « Ascenseurs » entre les différents niveaux du PPF.
  • Renforcement de la notion de compétition de détection des inter ligues, avec 2 équipes franciliennes (pour grattage du territoire et accès Site d'accession ou Excellence).
  • Les Inter-comités orienteront vers les sites d’Accession, les Inter-ligues vers les sites d’Excellence, les Interpôles vers le secteur professionnel (Centres de formation des clubs pros, LFH et D2).

QUELQUES ÉLÉMENTS SPÉCIFIQUES SUR LA NOUVELLE LIGUE ILE-DE-FRANCE POUR LES FEMININES

  • Le territoire représente 10.7 % des effectifs féminins licenciés de moins de 17 ans et bénéficie d’un club de haut niveau, Paris 92, et de plusieurs clubs de D2.
  • Les travaux entre la DTN et les cadres franciliens débouchent sur la préconisation d’un schéma clair et facile à mettre en œuvre sur la base de l’existant. Le futur schéma territorial comprendrait donc deux sites d’accession, l’un au CNDS de Fontainebleau et l’autre au CREPS de Chatenay-Malabry, le site d’excellence régional francilien semblant, selon un l’avis unanime, devoir être maintenu in situ.
  • À ce stade des échanges, la DTN et les cadres franciliens envisagent un calibrage à environ vingt-six athlètes en sites d’accession et seize en site d’excellence, en tenant compte des contraintes d’effectifs imposées au CREPS.
  • La partie structurelle d’un futur PPF féminin ne semble pas poser de problème majeur en Île-de-France, les véritables enjeux identifiés en commun par les cadres franciliens et la DTN étant :

– La redéfinition avec tous les acteurs du territoire et la DTN d’une politique volontariste de détection féminine francilienne, conçue et partagée comme un processus dynamique, sur plusieurs années d’âges, au moins deux fois par an pour 100% des licenciées ;
– La prise de mesure favorisant le développement de la pratique féminine sur l’ensemble du territoire francilien dans les catégories en amont du PPF car il y a là une véritable niche de développement en licenciées et donc une ressource inexploitée pour le handball francilien et national (10,7 % des licenciées féminines françaises de moins de 17 ans, à mettre en relation avec les 20 % de résidentes franciliennes sur l’ensemble des jeunes filles de moins de 17 ans résidant en France);
– Un accompagnement de ces orientations stratégiques par une gestion des ressources humaines et de l’emploi la soutenant.